QU’EST-CE QUE LE HANDICAP AUDITIF ?
Le handicap auditif concerne des personnes atteintes de surdité, qui est un état caractérisé par une perte partielle ou totale du sens de l’ouïe ou l’audition.
Ce handicap peut être présent dès la naissance ou acquis durant la vie de la personne.
Les causes de la surdité peuvent être :
- génétiques,
- virales ou parasitaires (pendant la grossesse),
- dûes à des maladies comme la méningite,
- toxicité médicamenteuse,
- accidentelles ou par un traumatisme sonore.
La déficience auditive n’est pas toujours visible, mais les personnes atteintes sont souvent stigmatisées.
Les aides techniques, même très perfectionnées, ne font pas disparaître la surdité et sont utiles lorsqu’il existe une zone d’audition résiduelle suffisante pour percevoir les sons, sans toutefois aider à la compréhension.
Plus de 4 millions de personnes ont un handicap auditif en France, dont près de 400 000 sont sourdes et malentendantes et des millions sont atteints de presbyacousie (perte de l’audition liée à l’âge). Ces devenus-sourds gardent leurs habitudes langagières pour communiquer, en toute logique en langue française.
La langue des signes française (LSF) est la langue naturelle des personnes sourdes et malentendantes. Elle est visuelle et gestuelle. « Les langues des signes sont pour les sourds, le seul mode linguistique véritablement approprié, qui leur permette un développement cognitif et psychologique d’une manière équivalente à ce qu’il en est d’une langue orale pour un entendant» (Ministère de la Culture).
Elle est une langue à part entière et un des piliers de l’identité et de la culture sourde. La LSF est signée par 100 000 à 200 000 personnes sourdes. Il faut noter que la LSF peut être apprise par les familles, amis, professionnels, y compris les devenus-sourds.
Par manque de choix ou par préférence, certaines personnes sourdes et malentendantes s’expriment verbalement pour communiquer.