La paralysie cérébrale est un terme général désignant des « troubles du développement du mouvement et de la posture, responsables de limitation d’activité, causés par des atteintes non progressives survenues lors du développement du cerveau chez le foetus ou le nourrisson, au niveau du motoneurone supérieur. Les troubles moteurs de la Paralysie Cérébrale sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de la communication et du comportement, d’une épilepsie et de problèmes musculo-squelettiques secondaires. »
Le terme de paralysie cérébrale, terme retenu au niveau européen et international, élargit la définition restrictive de l’Infirmité Motrice Cérébrale sans la remettre en cause et en décrit mieux les caractéristiques. La journée Mondiale de la paralysie cérébrale (début octobre) est chaque année, à l’échelon mondial, l’occasion d’informer, de parler de ce handicap encore trop méconnu.
125 000 personnes en France, 17 millions dans le monde, vivent avec une paralysie cérébrale (cerebral palsy en anglais). 350 millions de personnes sont étroitement liées à un enfant ou à un adulte avec paralysie cérébrale.
Les causes de la paralysie cérébrale sont multiples :
- troubles du développement foetal,
- prématurité,
- accouchement difficile,
- accident vasculaire cérébral néonatal,
- infection ou maladie pendant la grossesse ou les premiers mois de la vie de l’enfant,
- certaines « maladies rares ».
Sont prises en compte pour pouvoir parler de « paralysie cérébrale », les causes survenues avant deux ans de vie.
La paralysie cérébrale, c’est 1 nouveau-né sur 550 soit 1 naissance toutes les 6 heures en France (Source SCPE 2017). Les grandes prématurités multiplient le risque de survenue par 10.
Ce handicap est la 1ère cause de handicap moteur chez l’enfant.
Il n’existe aucun traitement curatif connu de la paralysie cérébrale. Tout au long de sa vie, les différentes disciplines de la rééducation s’efforcent d’éviter à la personne les déformations articulaires, de prévenir les raideurs, de faciliter la communication, de faciliter les activités de la vie quotidienne, d’atténuer les douleurs.
Une approche multidisciplinaire : ergothérapie, psychomotricité, orthophonie, activités physiques, psychologie clinique… permet à la personne de minimiser l’impact et le développement des troubles associés, de se retrouver dans l’estime de soi pour avoir une vie sociale active.
FFAIMC : Fédération Française des Infirmes Moteurs Cérébraux